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Harald Oestberg Amundsen prend une nouvelle dimension
Le fondeur Norvégien de 25 ans avait indiqué, au cours de l'été, sa volonté de devenir candidat pour le général de la coupe du monde, de faire le match avec l'illustre Johannes Klaebo.
Pour réussir son énorme pari, Amundsen a beaucoup travaillé le sprint et on a vu le résultat depuis le début de saison. Ses progrès sont notables mais le bonhomme a également progressé en distance.
Arrivé sur ce Tour en tant que leader de la coupe du monde, devenu le favori N°1 depuis le forfait de JHK, Harald Oestberg Amundsen est en train de prendre une nouvelle dimension, celle d'un patron.
On le disait revanchard après sa chute survenue la veille en sprint et bien on a été servi. Une fois Lucas Chanavat et Edvin Anger repris, après un long cavalier seul pour le Suédois, Amundsen s'est installé en tête de cette poursuite (classique) de 20km.
Aidé par ses compatriotes Nyenget et Doennestad, le N°1 mondial va dicté son rythme et faire progressivement exploser le peloton. Puis à 4km de l'arrivée, Amundsen s'échappe avec Henrik Doennestad, venu en tant que remplaçant sur le Tour.
Le duo, impressionnant, creuse l'écart et s'en va jouer la gagne dans la dernière ligne droite avec un Harald Oestberg Amundsen qui tient à montrer qui est le patron.
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Lapalus et Bourdin superbes
Une trentaine de secondes après l'arrivée des deux Norvégiens, un groupe de quatre se profile. L'Allemand Moch, le Suisse Klee, le Norvégien Nyenget et le Haut Savoyard Hugo Lapalus entrent ensemble dans la ligne droite finale.
Moch et Klee sont trop justes, Nyenget prend l'avantage mais Lapalus ne s'avoue pas vaincu, l'homme de La Clusaz veut son podium, il revient progressivement sur son rival mais le Norvégien s'offre d'un rien le 3e rang.
Pas content, Lapalus plonge épuisé dans la neige mais il peut être fier de sa course, fier de sa performance qui lui permet de croire au podium au général du Tour.
15sec plus tard, Rémi Bourdin (photo ci-dessous), Jurassien de 22 ans, bourré de talent, fondeur complet, réussit un énorme coup en prenant la 8e place à 51sec, devant des cadors comme Golberg et Pellegrino.
Les bras levés au moment de passer la ligne d'arrivée, celui qui découvre la coupe du monde sur cette édition du Tour, vient de gagner sa place en équipe de France, pour cet hiver, et sans doute les suivants. Chapeau !
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Jules Lapierre, qui attend la montée finale avec impatience, se classe 15e à 1min26, Theo Schely termine 17e, Maurice Manificat 31e, Jules Chappaz 47e et Lucas Chanavat 59e.
A noter le résultat catastrophique de William Poromaa, l'homme qui n'aime pas le biathlon, classé seulement 39e à 3min28, très loin de ses ambitions.
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Au général du Tour, Amundsen possède, avant les 2 dernières étapes, une grosse avance sur ses rivaux.
Doennestad pointe à 1min39, tout comme Nyenget. Moch, Lapalus, Klee et Valnes, grand perdant du jour, pointent à 1min45 environ.
Pellegrino suit à 2min22.
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Le Top 10 de la poursuite de Davos
| Nom | Temps | ||
|---|---|---|---|
| 1 | AMUNDSEN Harald Oestberg | 🇳🇴 | 57:57.7 |
| 2 | DOENNESTAD Henrik | 🇳🇴 | 57:58.2 |
| 3 | NYENGET Martin Loewstroem | 🇳🇴 | 58:32.3 |
| 4 | LAPALUS Hugo | 🇫🇷 | 58:32.4 |
| 5 | MOCH Friedrich | 🇩🇪 | 58:33.4 |
| 6 | KLEE Beda | 🇨🇭 | 58:34.1 |
| 7 | CYR Antoine | 🇨🇦 | 58:47.3 |
| 8 | BOURDIN Remi | 🇫🇷 | 58:49.0 |
| 9 | GOLBERG Paal | 🇳🇴 | 59:06.7 |
| 10 | PELLEGRINO Federico | 🇮🇹 | 59:11.8 |
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