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Des résultats inattendus
Pour sa première année en tant que biathlète l'ancienne star du ski de fond mondial pensait apprendre le métier sur le circuit IBU Cup et pourquoi pas réussir une ou deux belles courses.
"Terminer dans le Top 30 à ce niveau, m'aurait déjà comblé." explique t'elle. Puis, séduit par les progrès et les possibilités de sa nouvelle élève, l'entraineur Ricco Gross décide de l'aligner à Hochfilzen en coupe du monde.
Lampic, sans aucune pression, surprend alors tout le monde et vient chercher une énorme 5e place en sprint, malgré tours de pénalité et une technique de tir encore rudimentaire.
"Après la course je n'en revenais pas, wow, je n'aurais jamais pensé qu'obtenir un tel résultats serait possible dès mes débuts. Ce jour là tout s'est mis en place, avec un sans faute couché, puis mes erreurs debout.
Mais je savais que cela n'allait pas durer car je suis débutante". La suite sera logiquement et effectivement moins brillante avec des fautes nombreuses et répétitives au tir avant de retrouver la lumière à Antholz.
Avec un 8/10 sur le sprint, Anamarija Lampic revient chercher une 5e place et prend de la confiance avant les mondiaux. Malheureusement elle tombera malade quelques jours plus tard et perdra une bonne partie de ses moyens physiques.
Sa fin de saison sera quelconque et c'est peut-être un mal pour une bien concernant cette athlète qui veut prendre le temps de se construire pour les JO 2026.
"Je dois encore beaucoup travailler mon tir, la technique, le rythme, le positionnement. Je dois apprendre et apprendre encore à répéter les gestes parfaits au moment de m'installer pour tirer.
Tous mes tirs, dans leur approche, doivent se ressembler et ce n'était pas le cas cet hiver avec des jambes qui tremblaient lorsque je skiais vite. Même certaines anciennes connaissent parfois ce genre de souci.
Alors je dois admettre que cela peut aussi m'arriver. Je suis toujours débutante et je me suis donnée quatre ans pour devenir une vraie biathlète, il m'en reste encore trois et comptez sur moi pour travailler.
Beaucoup m'avaient également dit que c'était compliqué de skier avec une arme dans le dos, avec son poids, mais cela ne m'a posé aucun problème. Le côté ski se passe très bien.
Je suis vraiment très motivée pour devenir une des meilleures biathlètes du circuit mondial." conclu Anamarija Lampic.