Les courts de Toronto font débat
Après les plaintes de Davidovich Fokina concernant la programmation, les remarques de Fritz sur les balles Wilson US Open qui prennent ici une vitesse inhabituelle après les rebonds, c'est Rublev qui en rajoute une couche.
« En tant que spectateur, je m’éclate bien plus à regarder du tennis sur des surfaces lentes, explique Rublev.
On croit souvent que Wimbledon est un court rapide, mais c’est une surface qui permet de construire des points, de passer de la défense à l’attaque, de réfléchir à comment placer le jeu.
Il faut être malin, agile, et en super forme physique pour briller là-dessus. Ça demande une intelligence tactique, une vraie vision du jeu. »
Pour appuyer ses propos, le Russe prend l’exemple du match entre Daniil Medvedev et Alexei Popyrin à Toronto.
« Je regardais ce match, et franchement, c’était service, un coup, et puis des fautes directes. Aucun échange de fond de court, rien !
Même avec Daniil, qui adore pourtant construire des rallyes, c’est quasi impossible sur ce genre de surface. On perd toute la richesse tactique », déplore le Russe, qui, selon nous, a entièrement raison.
Le saviez-vous ?
Andrey Rublev vient d'une famille très sportive. Son papa était boxeur, sa maman et sa soeur sont tous les deux professeures de tennis.