Anja Weber en pleine hésitation

La Suissesse de 24 ans est très occupée entre le ski de fond l'hiver et le triathlon l'été, deux disciplines qu'elle pratique au plus haut niveau.

Pour l’instant, son regard est braqué sur les Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, du 6 au 22 février. Mais après ?

Elle avoue elle-même ne pas encore savoir de quoi l’avenir sera fait. Pendant longtemps, son choix de mener ces deux sports de front a fait beaucoup parler. Certains pensaient qu’elle devrait trancher, se concentrer sur une seule discipline.

Mais Anja Weber n’est pas du genre à se laisser influencer, elle entend mener sa carrière selon ses propres envies.

L’hiver dernier, en ski de fond, elle a montré de quoi elle était capable, avec des résultats solides en Coupe du monde, et une médaille de bronze en sprint par équipes aux Championnats du monde de Trondheim avec Nadine Faehndrich.

Elle rêve désormais d'une médaille olympique dans cette discipline. Ce serait, dit-elle, le sommet de sa carrière de fondeuse.

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Les JO d’été après les JO d’hiver ?

Outre Milan-Cortina 2026, Anja Weber possède un autre rêve : briller sur les Jeux olympiques d’été à Los Angeles en 2028, en triathlon.

« Pour l’instant, je suis à fond sur le ski de fond et les Jeux d’hiver, » explique-t-elle. « Mais c’est bizarre, je ne sais toujours pas ce que je ferai l’an prochain. »

Un dilemme se dessine : continuer à briller en ski de fond, où elle est devenue une figure clé de l’équipe suisse, ou donner un vrai coup d’accélérateur à sa carrière en triathlon ?

Ses points forts dans cette discipline sont la natation et le cyclisme, mais elle sait qu’elle doit progresser en course à pied. « J’ai encore du potentiel là-dedans, » confie-t-elle avec un sourire.

L’an dernier, elle a testé une formule qui a porté ses fruits : une saison de triathlon écourtée d’un mois et demi pour mieux préparer les Championnats du monde de ski.

Le résultat ? Une médaille et une belle progression. Alors, cette année, elle a remis ça pour les JO. « Ça me convient bien, » dit-elle simplement.

Une chose est sûre : même si le ski de fond reste sa priorité après les Jeux, abandonner le triathlon n’est pas une option. « J’ai besoin de ce changement d’air, c’est bon pour ma tête. »