Tout le monde se souvient de la seconde épreuve individuelle de Vancouver, les meilleurs mondiaux, dont Jason Lamy-Chappuis, vainqueur de la Coupe du monde et champion olympique sur petit tremplin, avaient perdu tout espoir de bien figurer alors que le jury avait refusé d'interrompre le concours de saut, pourtant perturbé par les conditions météo.
Les sept ou huit meilleurs mondiaux avaient alors sauté dans des conditions épouvantables et perdus toutes chances de bien figurer au classement. De quoi être dégouté et remonté avec logique contre un jury qualifié par certains d’incompétent.
"Les athlètes sont frustrés et ont formulé des revendications légitimes, nous allons analyser tout cela et prendre des décisions", a déclaré la secrétaire générale de la FIS, Sarah Lewis, à l'agence allemande SID, filiale de l'AFP.
Le président de la FIS, Gian Franco Kasper, la secrétaire générale Sarah Lewis et Walter Hofer, directeur des épreuves de combiné nordique et de saut à skis, se sont réunis dernièrement pour évoquer ce problême.
"Un réaménagement de la discipline aura lieu d'ici au congrès annuel de la FIS fin mai et concernera en premier lieu les officiels", a précisé la FIS dans un communiqué.
La FIS pourrait procéder à des changements de personnel à la direction de la discipline et créer un jury permanent de trois à cinq délégués techniques qui suivront toutes les épreuves de la saison.
Lors de la dernière étape de la Coupe du monde à Oslo le week-end dernier, les athlètes avaient déployé une banderole demandant à la FIS de les "traiter avec respect".
Ils avaient menacé de faire grève, mais les Etats-Unis avaient refusé de suivre le mouvement.
Souhaitons pour les combinés et surtout pour l’équité sportive qu’en tel scandale ne se reproduise plus à l’avenir. Le nouveau règlement utilisé en coupe du monde, mais pas encore aux JO, va dans ce sens même si tout n’est pas encore parfait.