La raison ? Des traces de testostérone, une substance interdite, ont été détectées dans un échantillon d’urine prélevé hors compétition le 7 décembre dernier.
L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a officialisé la nouvelle dans un communiqué, précisant que la suspension prendra effet à partir du 13 mai prochain.
Cette annonce fait suite à une suspension temporaire révélée il y a un mois, juste avant le meeting d'Oslo, où Bekh Romanchuk était initialement inscrite pour le triple saut.
« L’AIU fait un travail essentiel pour garantir un sport propre et écarter ceux qui trichent. En tant qu’organisateurs, nous respectons leurs directives à la lettre », a expliqué Steinar Hoen, directeur des Jeux de Bislett, à l’agence NTB mi-mai.
Maryna Bekh-Romanchuk, c’est un palmarès impressionnant : médailles d’argent aux Championnats du monde en extérieur (saut en longueur et triple saut), médaille d’argent en salle au triple saut, et titre de championne d’Europe dans cette discipline.
Mais depuis août dernier, où elle a terminé 11e au triple saut des Jeux olympiques de Paris, elle n’a plus concouru.
L’athlète a encore la possibilité de faire appel de cette sanction devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).