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Des adieux réussis

Johan Clarey, devenu un des meilleurs descendeurs du monde sur le tard, a disputé ce matin à El Tarter l'ultime course, l'ultime descente d'une carrière débutée le 29 novembre 2003 à Lake Louise.

Le Savoyard a tout connu durant ses 20 ans de carrière sauf le goût de la victoire. Il est passé plusieurs fois très près, notamment sur sa piste fétiche de Kitzbühel, mais jamais il n'aura pu grimper sur la plus haute marche du podium

En 2022 à Pékin, à 41 ans, il va réussir LA course de sa vie en devenant vice champion olympique de descente derrière le roi Beat Feuz. Il écrit alors une des plus belles pages du ski alpin Français.

Trois ans plus tôt, Johan Clarey avait remporté l'argent en super-G aux mondiaux d'Aare.

Cet hiver, pour sa dernière année, il espérait frapper un dernier grand coup lors des championnats du monde de Courchevel, pas très loin de chez lui, mais il terminera seulement 23e de la descente.

Déçu, il saura oublier ce résultat pour terminer la saison en compétiteur et venir chercher aujourd'hui une 12e place et surtout une superbe 4e place au classement général de la descente, à 42 ans, du jamais vu.

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"Ce mercredi matin, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi dur. J'ai eu beaucoup d'émotions. J'ai failli pleurer quelques fois avant le départ." avoue t'il à l'Equipe.

"J'ai eu tellement de témoignages de sympathie des coureurs, des entraîneurs étrangers et de mes potes, même juste avant le départ avec des tapes dans le dos.

Cela a été beaucoup plus dur avant que maintenant où je suis plutôt dans le soulagement d'avoir fini cette saison et cette carrière comme ça.

C'est vraiment la sortie que je voulais faire, en bonne santé, avec de bons résultats et en laissant une petite trace dans l'histoire du ski. Ce n'est que du bonheur. Juste du soulagement.

Et tous les gens que je voulais remercier. J'ai eu beaucoup de témoignages de personnes que je ne connais pas via les réseaux sociaux. 

Maintenant on va pouvoir changer de vie, même si ça va prendre un peu de temps de passer de coureur professionnel pendant 20 ans à retraité."