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Affolant !

Quand est ce qu'elles vont comprendre ? Ces attitudes, où l'on fait passer l'intérêt personnel avant celui de l'ensemble de son sport devient de plus en plus inaudible.

Comment est ce possible de voir ces fondeuses, surtout, et quelques fondeurs continuer de scier la branche, de plus en plus minces, sur laquelle ils sont encore assis ?

Oui, depuis le début de saison, les médias ont fait plus d'articles pour évoquer les absences, les impasses et les rhumes, que pour évoquer le sportif et les résultats de la coupe du monde.

C'est tout simplement désespérant et chaque jour qui passe on apprend de nouveaux forfaits. Klaebo pour la moitié des courses de Lillehammer, Weng, Andersson et Karlsson pour Davos.

Sundling pour le Tour de Ski, Claudel et Dolci pour Davos, etc, etc... et après cela on se demande pourquoi le grand public n'adhère pas ! La FIS a pourtant réduit le programme et les mentalités ne changent pas.

Tous ces fondeuses, pour la plupart issues des pays nordiques, devraient s'inspirer de leurs collègues alpins ou biathlètes, qui eux sont présents sur chaque étape de coupe du monde, ce qui est évidemment la clé pour attirer le public et les sponsors.

"Mon objectif principal c'est le championnat du monde. J'ai mis en place un plan qui devrait bien me convenir en tant que personne et skieuse que je suis et cela implique mon absence au Tour de Ski" indique Jonna Sundling.

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Diggins l'exemple à suivre

Heureusement certaines jouent le jeu, à l'exemple d'une admirable Jessie Diggins. L'Américaine, à moins d'être vraiment malade ou blessée, est toujours présente, sur chaque course, même celle qui ne lui conviennent pas.

D'ailleurs, elle a été justement récompensée par deux gros globes de cristal, une distinction qui ne semble même plus intéressée les Scandinaves. 

Et pourtant ce mois de décembre n'était vraiment pas chargée au niveau des courses individuelles avec seulement, hors sprint, 5 courses, ce qui semble être le minimum vital avant Noel.

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