"Battre les Norvégiens, c'est toujours un kiff"

Dès le 6 août, les fondeurs et les biathlètes enfileront enfin un dossard à l'occasion des épreuves de l'incontournable Blink Festival, le rendez-vous phare de l'été.

Parmi eux, un certain Eric Perrot, ravi de venir se frotter aux Norvégiens, mais pas seulement, car lui aussi jouera à domicile. Sa mère est née à Figgjo, à deux pas du tracé de Sandnes.

Dans une interview accordée au site officiel, il fait le point sur ses ambitions.

« Le Lysebotn Opp (course de côte en ski-roues) j’adore ça ! Ces dernières années, ça ne s’est pas super bien passé, alors j’ai une revanche à prendre. Bon, faut juste que le coach me donne le feu vert ! » confie-t-il.

Viser juste et grimper sur le podium

Mais le cœur de Perrot bat évidemment pour le biathlon. Vainqueur de l’épreuve de tir l’an dernier, il a hâte de remettre ça.

« Le Blink, c’est la première course de l’année. On n’est pas encore à 100 %, mais on donne tout sur la piste, c’est sûr !

C’est aussi comme rentrer à la maison. Revoir Sandnes, Figgjo, Ålgård, ma famille, mes potes, et courir devant un public qui me porte, c’est spécial. » s’enthousiasme-t-il.

Quant à la rivalité avec les Norvégiens, elle promet des étincelles :

« Les Français et les Norvégiens, on se tire toujours la bourre pour les premières places. On se connaît par cœur, on adore se défier. Et franchement, battre les Norvégiens, c’est toujours un kiff ! »