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Un nouveau challenge pour Uros Velepec
Le Slovène Uros Velepec prend les rênes de l’équipe nationale masculine de biathlon de Pologne. Cette arrivée marque un tournant pour une équipe en quête de renouveau, après une saison 2025 en demi-teinte.
Fort de son expérience internationale, Velepec apporte une ambition claire : sortir la Pologne de l’ombre et la propulser parmi les nations compétitives de la Coupe du monde, avec un premier objectif à court terme fixé sur les Jeux olympiques de Milan-Cortina 2026.
Quelques semaines seulement après sa démission surprise de l’équipe masculine allemande en février dernier, le Slovène Uros Velepec ne s’attendait pas à un retour si rapide.
« Nous ne sommes tout simplement pas au niveau souhaité. Il faut une nouvelle impulsion pour réussir en vue des JO 2026 », avait-il déclaré soulignant la nécessité d’un changement radical.
Pensant prendre une année sabbatique, Velepec a reçu très vite plusieurs offres venant d'autres nations.
« J’ai été surpris. Je pensais faire une pause. Mais j'ai vu du potentiel dans cette équipe de Pologne. Ce ne sera pas facile, c’est un long processus, mais nous voulons montrer que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs », a-t-il affirmé, ambitieux et déterminé.
Lors de la dernière saison, seuls trois biathlètes polonais ont marqué des points en coupe du monde : Jan Gunka, Fabian Suchodolski et Konrad Badacz, tous médaillés aux championnats du monde juniors (IBU JWCH) par le passé.
Malgré ces talents prometteurs, l’équipe stagne, loin du peloton de tête dominé par des nations comme la Norvège, la France ou la Suède. Velepec dresse un constat sans détour :
« Les autres ont progressé, et nous sommes restés à l’arrêt. C’est le moment idéal pour changer cela ».
Agé de 58 ans, Uros Velepec, n’est pas un novice. Entraîneur de tir pour l’Allemagne en 2022 avant de devenir coach principal en 2023, il a également dirigé l’équipe ukrainienne, où il a su tirer le meilleur de biathlètes en développement.
Sa philosophie repose sur une préparation sur mesure : « Nous avons besoin de plans d’entraînement individualisés. Un programme unique pour tous n’est plus d’actualité », expliquait-il déjà en 2023, lorsqu’il prenait en main les Allemands.
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