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Une communication à revoir
Ce matin, comme d'habitude à la veille d'une course, chaque équipe est venue annoncer la liste de ses biathlètes pour le départ, en l'occurence, du sprint féminin.
L'Allemagne a présenté une liste de cinq biathlètes alors que la Suède annonçait seulement quatre filles. Et comme les Scandinaves, plusieurs autres équipes, en sont également restées à quatre.
Visiblement, c'est un comble, beaucoup de nations, n'avaient pas pris connaissance d'un changement de règlement mis en place cet été
Le point, pour être précis, 12.6.1.1.1.bg b stipule désormais que toutes les nations représentées par au moins un biathlète dans les 15 premiers du classement général de la Coupe du monde reçoivent une place de départ supplémentaire pour les mondiaux.
Certaines nations ne le savaient pas et d'autres ont tout compris, mais à l'envers, en pensant qu'il fallait avoir cinq filles de la même nation dans le Top 15 pour obtenir une place supplémentaire.
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Du coup une réunion s'est tenue ce matin avec les équipes et l'IBU afin de clarifier tout cela.
Ainsi la Norvège, qui n'avait elle aussi pas tout compris, a fait venir cette nuit Juni Arnekleiv et Endre Stroemsheim en urgence, en s'excusant de son oubli.
Du côté de l'IBU, où l'on a pas brillé au niveau de la communication. Ne voulant pas parler d'échec, le chef de la communication de l'IBU, Christian Winkler, a déclaré :
"C'est malheureux, mais je ne veux blâmer personne. Les équipes doivent connaître les règles et si elles ont des questions, elles doivent venir nous voir. Nous allons apprendre de cela, pour faire mieux à l'avenir."