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Pas toujours facile la vie d'un sportif de haut niveau
En biathlon, vous le savez, les quotas attribués aux meilleures nations se limitent à 6, la plupart du temps, ou 7 athlètes du même pays en coupe du monde, et pour certains cela pose soucis.
La Norvège, qui possède une douzaine de garçons capables de monter sur le podium en coupe du monde, connait cette problématique tout comme, dans une moindre mesure l'équipe de France féminine.
Chloé Chevalier, qui vient de stopper sa carrière, n'avait plus envie de faire la bataille tandis que Gilonne Guigonnat et Sophie Chauveau vont devoir frapper fort pour tenter de revenir à l'étage supérieur.
Interrogée par le Dauphiné, Gilonne Guigonnat tente de vivre cette situation du mieux possible.
"Ce début d'hiver, il y a eu des hauts et des bas, des choses positives et d'autres moins. Je n'ai pas réussi à tout mettre en place pour rester sur la Coupe du monde. Le niveau est très élevé dans le groupe fille.
Cela a été difficile de ne pas être présente au Grand-Bornand d'autant que c'est en Haute-Savoie d'où je suis originaire.
J'étais en IBU Cup, je me suis focalisée sur mes courses, je n'ai pas regardé les épreuves du Grand-Bornand, j'ai juste suivi les résultats de loin." indique t'elle.
Pour la suite, elle n'a pas de certitudes, seuls des gros résultats ou des podiums pourront la ramener en coupe du monde.
"Je vais repartir en IBU Cup à Arber du 9 au 12 janvier, je veux faire des courses pleines, ne rien regretter, être satisfaite de ce que j'ai fait. "
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