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Un dénouement inimaginable

On avait à peu près imaginé tous les scénarios pour ce mass-start d'Oslo, décisif pour le globe de cristal, mais on avait oublié celui là, qui a vu Lou Jeanmonnot perdre possiblement le gros globe en chutant à 500m de la ligne d'arrivée.

Sans cette chute, alors qu'elle était juste à côté de sa grande rivale Franziska Preuss, on ne sait pas ce qui serait advenu. L'Allemande était sans doute beaucoup plus forte que ce que le camp Tricolore imaginait, mais Lou Jeanmonnot, pouvait également s'imposer au sprint, en misant sur son explosivité.

Le destin, le karma, la poisse et sans doute une erreur de la Jurassienne, qui est tombée sans pouvoir pointer une faute de Preuss aura scellé l'issue de cette coupe du monde féminine complètement folle.

Durant toute la cours, la Française et l'Allemande auront joué au chat et à la souris avant de se retrouver ensemble pour le dernier tir. Et là, malgré cent tonnes de pression sur les épaules, Preuss et Jeanmonnot signent un sans faute monstrueux.

Désormais la donne est simple, celle qui passera la ligne avant l'autre sera sacrée numéro 1 mondiale. Lou Jeanmonnot, dans la tête de tous les fans Tricolores, ne peut pas être battue, mais voilà aujourd'hui Franziska Preuss, portée elle aussi par de très bons skis, n'est pas la même que la veille.

Elle aussi veut son globe et elle ne va rien lâcher, même lorsque Lou Jeanmonnot attaque fort dans la dernière bosse, au point de laisser la rapide Elvira Oeberg sur place.

Franziska Preuss ne lâche rien et attend l'arrivée sur le stade pour se porter à la hauteur de sa rivale et d'accélérer. Le duo arrive ensemble dans le virage qui ramène vers lesz tribunes, le suspense est immense, la tension est folle et... Lou Jeanmonnot chute.

Terrible drame pour le camp Tricolore et surtout pour notre numéro 1 qui termine la course dépitée pendant que Franziska Preuss, pourtant pas responsable de la chute, n'ose pas lever les bras en gagnant la course et le gros globe.

L'Allemande choisit d'aller réconforter son adversaire et échanger quelques mots avec elle, avec une Lou Jeanmonnot qui arbore un sourire forcé mais plein de respect.

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Coup triple pour Franziska Preuss

Comme si le scénario n'était pas assez difficile à digérer pour le camp Tricolore, Franziska Preuss réussit un dimanche de folie en ramenant le gros globe en Allemagne après des années d'attente.

Elle va également rentrer à la maison avec le petit globe du mass-start et cette victoire, qui sera qualifiée très différemement en Allemagne, après ce scénario malheureux.

Pour la 2e place on retrouve Elvira Oeberg, 4e du général, qui a passé Lou Jeanmonnot suite à sa chute.

Océane Michelon et Paula Botet s'illustrent en terminant 4e et 5e de cette course, deux supers résultats mais aujourd'hui on était pas venu pour cela, toute la France était devant sa TV pour attendre ce globe de cristal.

Un globe qui retourne en Allemagne pour la première fois depuis 2017 et le sacre de Laura Dahlmeier. Il faut, malgré la déception, saluer l'énorme saison de Franziska Preuss qui mérite son sacre, et sur qui, pas grande monde n'aurait parié il y a quelques semaines.

Julia Simon, en difficulté sur ce mass-start, boucle son hiver à la 3e place du général de la coupe du monde, suivie par Elvira Oeberg, Océane Michelon et Jeanne Richard, soit 4 Tricolores dans le Top 6.

Avec une telle densité, ce sera notre consolation, la France remporte évidemment la coupe du monde des nations.

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