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Pas loin du chaos
Conditions chaudes, de la pluie et encore de la pluie, une piste dans un sale état, un entrainement annulé, bref, les organisateurs des épreuves de Pokljuka ne savent plus quoi faire pour résister à la météo.
Je dirais que le plus important est de se débarrasser de l'eau, mais quand on pompe 1 000 litres, il y en 5 000 qui tombient du ciel, donc c'est un peu difficile," admet le directeur de course de l'IBU, Borut Nunar.
"Pour le moment, il me semble difficile de tenir le programme prévu cette semaine, mais cela peut encore changer. On se pose aussi la question d'annuler et de voir si on peut replacer les courses ailleurs, mais en fin de saison, ce n'est pas simple." ajoute t'il.
"Ils savaient qu’il y avait peu de neige ici avant notre arrivée, et que les prévisions météorologiques annonçaient beaucoup de pluie. Nous pensions donc qu'ils avaient un plan, mais s'ils n'en ont pas, alors c'est un peu un raté" s'inquiète Sturla Laegreid.
Emil Svendsen, l'ancienne star du biathlon Norvégien, présent sur place pour la NRK, n'a jamais vu un tel désastre pour une coupe du monde :
"Les conditions sont absolument terribles. Il y a un mélange de glace, de glace glissante, d'eau et de neige fondante sur les pistes. Ces conditions conviendront à ceux qui sont prêts à partir en guerre."
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