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Une démonstration trop rapide

Annoncée évidemment comme la grande favorite de ce relais des mondiaux, la France a tué le suspense après seulement 6km de course, et le passage parfait de Lou Jeanmonnot.

Derrière on a pas tremblé une seule seconde tellement la marge d'Océane Michelon, Julia Simon et Justine Braisaz Bouchet étaient grande sur une concurrence complètement pulvérisée en seulement quelques minutes.

Voilà ce qui arrive lorsqu'une équipe, en l'occurence, la notre possède les meilleures athlètes, les meilleures skieuses, les meilleures tireuses, le meilleur matériel et la meilleure glisse. 

Les autres nations, dont les trois quarts n'ont pas le budget pour rivaliser, ne sont tout simplement pas au niveau et cela fait mal aux yeux.

On aurait aimé plus de suspense pour un relais mondial mais cette année, la Norvège, la Suède, l'Allemagne et toutes les autres sont complètement à la rue face à l'excellence et la puissance Française.

Tant mieux pour les Tricolores qui peuvent savourer et fêter un titre au combien mérité mais dommage pour le suspense et le sport de voir toutes ces nations incapables d'aligner quatre filles d'un bon niveau.

A seulement 12 mois des JO, les Norvégiennes, Allemandes et autres Suédoises ou Italiennes, ont tout intérêt à se réveiller et mettre les bouchées doubles, sous peine de regarder nos Tricolores avec des jumelles.

D'ailleurs le retour possible des Russes et des Biélorusses, si les espoirs de paix se concrétisent, devrait contribuer à relever un peu le niveau moyen du relais féminin.

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Une équipe en or

Cette équipe de France est si forte, tellement au dessus des autres, qu'elle possède encore en réserve des biathlètes comme Jeanne Richard ou Sophie Chauveau, qui seraient titulaires au sein de toutes les autres nations.

Aujourd'hui Lou Jeanmonnot, Océane Michelon, Justine Braisaz Bouchet et Julia Simon sont sacrées championne du monde, se parent d'une belle médaille d'or, mais c'est aussi le titre d'un formidable collectif et d'un vrai savoir faire.

Alors laissons les autres réfléchir sur leur niveau, laissons certaines jouer les ravies de la crèche même après avoir pris une énorme claque, et savourons bien tranquillement la mainmise de l'équipe de France féminine sur la discipline.

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Une belle bataille pour le podium

Derrière les intouchables Françaises qui terminent avec un monde d'avance, la lutte pour les médailles aura tout de même été intéressante.

La Slovénie et la Slovaquie ont su profiter durant un bon moment des criantes faiblesses Norvégiennes, Suédoises et Allemandes, avant que, logiquement là aussi, les choses ne rentrent progressivement dans l'ordre.

Elvira Oeberg revenue en deuxième position, avec une médaille d'argent qui lui tend les bras, va trouver le moyen de faire un tour de pénalité sur son tir couché, malgré les trois balles de pioche.

Du coup la jeune Norvégienne Maren Kirkeeide en profite pour prendre cette deuxième place et, pleine d'aplomb, elle va réussir à la conserver jusqu'au bout offrant l'argent et un peu d'optimisme à son équipe, qui possède au moins un grand talent en magasin.

Le dernier tir debout permettra à Elvira Oeberg de se rattraper en se montrant plus précise que Franziska Preuss, l'Autrichienne Anna Andexer et la Slovaque Marina Remenova, pour se parer de bronze.

L'Autriche se paye le luxe de terminer 4e devant une Allemagne au combien décevante et la Slovaquie. Un mot encore sur la Suisse, qui misait gros sur ce relais, et termine très très loin en 14e position à 4min42, suite à des tirs catastrophiques.

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Le classement complet ICI

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Les photos :