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Une préparation plus difficile

La saison à peine terminée et déjà il faut lorgner vers la suivante car elle sera, en plus olympique, avec ce rendez-vous majeur à Pékin, même si le pays et le site choisi ne font pas rêver grand monde.

Les équipes, les entraîneurs et les biathlètes auraient du se rendre sur place en février mais la pandémie et l'interdiction d'entrer en Chine à tous visiteurs étrangers sans passer 14 jours à l'hôtel en quarantaine, est venu changer les plans.

Du coup, à ce jour, personne ne sait grand chose à propos de ce site et des pistes qui seront utilisées. Seuls les biathlètes Chinois, qui n'ont pas reçu le droit de participer à la coupe du monde, ont pu s'entrainer dessus.

"J'avais vraiment apprécié de reconnaitre le site un an avant les JO 2018 et cette fois je suis dans l'inconnu, je me demande quels profil je vais retrouver, les conditions de tir, etc." explique Marte Roeiseland à la NRK.

"Les organisateurs profitent de la situation sanitaire pour donner le moins d'informations possibles, c'est sur qu'ils ne vont pas nous envoyer une vidéo de la piste filmée avec une GoPro" ajoute Tarjei Boe.

Mécontentement aussi pour les techniciens de chaque équipe qui n'auront pas pu étudier la neige "Chinoise".

Du coup chaque équipe devra se montrer la plus maligne possible pour obtenir des infos et surtout se rendre sur place afin d'étudier le site de plus près.

Seules certitudes, ce stade se situe à 1700m d'altitude et le vent peut souffle souvent. Les températures peuvent être très froides en février et la météo peut changer radicalement du jour au lendemain.