Campbell Wright n’a pas la langue dans sa poche

Devenu Américain pour le bien de sa carrière, l’ancien Néo-Zélandais Campbell Wright, 23 ans, vice-champion du monde du sprint et de la poursuite, fait souvent le bonheur des médias avec ses déclarations.

Sans complexe, extraverti, à l’Américaine, il estime que ses concurrents Européens sont coincés et souvent désagréables.

Wright, dans le podcast Skirious, évoque leur “fausse professionnalité”, notamment avant le début d’une course, et ajoute :

« Beaucoup croient qu’il faut devenir désagréable et renfermé avant une course pour mieux performer. Certains arrêtent même de parler aux autres. Franchement, je me demande si c’est vraiment bon pour eux. »

« Les Européens prennent les compétitions tellement au sérieux qu’ils oublient à quel point nous sommes chanceux d’être là. Je déteste le dire, mais certains ont clairement un bâton dans le c... »

« Certaines personnes sont tellement concentrées sur la compétition qu’elles vomissent et cessent de parler aux autres. Quand elles remportent des médailles, les entraîneurs leur conseillent de faire attention à ce qu’elles font. »

« Est-ce vraiment bon pour eux ? », se demande Wright.

Ses déclarations ont fait réagir : certains, comme Sturla Laegreid et Vebjoern Soerum, sont plutôt d’accord avec l’Américain. D’autres, comme Fabien Claude, ont besoin de se mettre dans une bulle avant chaque course.

« Chacun est différent, il faut le respecter », ajoute le Vosgien.