"Il y avait pas mal d’enjeux aujourd'hui (dimanche). Et je vous avoue que c’est avec un peu de poids sur les épaules, mais aussi avec le sourire que j’aborde la course." explique t'elle au micro de la chaine l'Equipe.
En partant à 1 minute 50, je n’avais pas d’espoir de raccrocher une place d’honneur aujourd'hui, mais j’avais très envie de construire mes tirs.
Comme l'a dit Jean-Paul Giachino hier, il fallait faire preuve de beaucoup de sagesse, prendre course par course, vraiment vivre dans le présent.
Alors que moi j’aime bien me projeter. Mais là, c’était vraiment l'objectif de construire la course du jour.
Même en partant 47ème, on ne joue pas jamais rien. Je suis bien consciente des règles du jeu. Je n'ai pas marqué un seul point en coupe du monde cette semaine. Les calculs vont très vite dans le cerveau."
Son niveau sur les skis la gardera toujours dans le match
"Donc voilà, après je connais, j’accepte les règles du jeu. Mais je connais mon niveau, je sais de quoi je suis capable : le pire comme le meilleur.
Je me sens en forme. La piste, le côté piste, n'a jamais vraiment été un sujet, en tout cas pas sur ce début de saison. Il s’agit vraiment de construire la régularité sur le pas de tir.
Et ça a été difficile parce que je retombe un petit peu dans le « trop bien faire ». Et je suis presque ma pire ennemie ou ma meilleure amie. Cela ne dépend que de moi."