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Carlos Alcaraz a réalisé son rêve de gosse

"J'ai travaillé très dur pour obtenir ce genre de trophées, ce type de tournois dont j'ai rêvé, que j'ai regardé à la télévision tout en disant qu'un jour je les gagnerais

Réaliser toutes ces choses est très agréable pour ma famille, pour mon équipe et pour moi, réaliser ses rêves est toujours très agréable.

Pour moi, c'est une fierté d'être dans l'histoire de notre sport. Mettre mon nom, un enfant d'El Palmar, de Murcie, qui réalise des records historiques, est quelque chose de merveilleux.

La force mentale te fait gagner les matchs. C'est la leçon que j'ai apprise à Roland Garros. Il n'est pas nécessaire de jouer avec brio, il n'est pas nécessaire de jouer mon meilleur tennis ou ma version du tennis pour gagner.

Vous gagnez beaucoup avec votre tête. Si vous êtes mentalement faible, même si vous jouez le meilleur tennis de votre vie, vous ne surmonterez probablement pas l'adversité ni ne gagnerez un tournoi du Grand Chelem.

Le moment vient, si vous ne faites pas preuve de force mentale, vous ne gagnez pas les Grands Chelems. C'est le sujet que j'ai réussi et que j'avais en attente.

Même si j'avais mené 5-2 dans le troisième set, j'ai remarqué que je n'étais pas meilleur que Zverev, je ne trouvais pas le moyen de lui faire du mal, de lui mettre des ennuis.

J'avais l'impression que ma raquette brûlait, que j'allais échouer et qu'il allait gagner des points. Quand tu as ce sentiment de ne pas gérer les nerfs, peu importe si tu fais 5-2, il va revenir.

J'ai senti qu'il gérait beaucoup mieux le rythme du jeu, la situation. Cette fin de set m'a un peu aidé à savoir comment jouer, quoi faire. Grâce à ça, je suis entré dans un quatrième set plus détendu que je ne l'étais au deuxième et au troisième, le 4-0 aide aussi à jouer avec le score.

Dans le cinquième, il était temps de tout abandonner, de me battre jusqu'à ce que je n'en puisse plus, ce que fait un guerrier et je me considère comme tel.

Vous apprenez beaucoup en vivant ces moments. Quand cela vous arrivera à nouveau, vous saurez ce que vous devez faire. Jouer si longtemps avec une telle intensité nous fait grandir.

J'aurai des souvenirs en revenant ici pour les Jeux Olympiques, je ne vais pas vous mentir. Ça peut être un très beau tournoi, mes premiers Jeux Olympiques quarante jours après avoir remporté mon premier tournoi de Roland Garros.

Ça peut être très spécial pour moi, j'en ai beaucoup envie, me battre pour l'or olympique pour mon pays, jouer en double avec Rafa Nadal, sont des choses auxquelles je ne croirai pas avant de l'avoir vécu.

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