Carlos Alcaraz à la fois triste et fier après sa défaite
Perdre une finale est toujours un moment difficile, mais Carlos Alcaraz reste positif malgré sa défaite face à Jannik Sinner. « Je pars la tête haute, car j’ai tout donné, mais j’ai affronté un adversaire au niveau exceptionnel », explique t'il face à la presse.
Déficiences au premier service
Avec seulement 53 % de premières balles réussies, Alcaraz a reconnu des lacunes dans son service.
« J’ai eu un très faible pourcentage de premières balles aujourd’hui, ce qui était difficile. De plus, j’ai joué contre l’un des meilleurs relanceurs du circuit. C’est une arme que je dois améliorer, et je pensais que ça me conviendrait aujourd’hui, mais avec le stress, c’était difficile. »
Une défaite différente de celle des JO de Paris 2024
« L’année dernière, j’étais très mal émotionnellement après ce match. J’ai eu beaucoup de mal à accepter ce moment. Aujourd’hui, je pense avoir beaucoup appris de ces situations, et je suis très fier d’avoir atteint une nouvelle finale de Grand Chelem.
Je veux savourer les bons moments et oublier les mauvais, en acceptant l’avenir. Je ne me sens pas trop mal du tout ; je suis heureux. Je souris, car je suis reconnaissant d’avoir joué une finale comme celle-ci. »
Une rivalité stimulante avec Sinner
« Je suis très heureux de partager cette rivalité avec lui, car je pense que c’est bénéfique pour nous deux et pour le tennis. Notre niveau est très élevé lorsque nous nous affrontons, et à vrai dire, je ne crois pas avoir jamais vu un tel niveau chez d’autres.
Cette rivalité va encore s’intensifier, et nous la renforçons avec cette finale et d’autres que nous avons disputées. Cela me motive à me donner à 100 % à l’entraînement chaque jour et me force à progresser encore. »
Fatigue ou domination de Sinner ?
« Non, je ne me suis pas senti mal physiquement, c’est juste que Sinner me pousse à bout sur chaque point. Mentalement, c’est difficile de rester concentré quand l’adversaire joue aussi bien.
Je ne savais pas quoi faire par moments, car du fond de court, j’avais l’impression qu’il était bien meilleur que moi et que je ne pouvais rien faire.
La clé a été sur le deuxième service, car il a parfaitement retourné mes balles et s'est très bien positionné pour m’attaquer ensuite. C’est très difficile quand on a l’impression de ne faire que défendre et courir. »
Points à améliorer
« Je pense que je lui ai donné beaucoup de points avec mon deuxième service, et j’aurais dû mettre plus de pression sur le sien. Je dois mieux retourner et mieux me positionner après.
J’avais l’impression qu’il gagnait ses jeux de service très facilement et que je n’arrivais pas à le rendre nerveux. La plus grande différence a été le niveau du fond de court, qui était très intense et bon. »
Carlos Alcaraz est devenu, en 2022, le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire du tennis masculin.