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Le programme remis en cause
"Nous pensons que la situation actuelle est absurde" raconte ce matin à la NRK Sverre Huber Kaas, le patron de l'équipe féminine de Norvège. "Comment peut-on placer un relais entre le sprint et la poursuite ?"
Un avis partagé par beaucoup de personnes du staff Norvégien. "Pourquoi faire attendre des biathlètes, qui ne disputent pas le relais un jour de plus ?" ajoute Botnan, la manager de l'équipe nationale.
Bien évidemment ce souci de calendrier ne concerne pas uniquement la Norvège et toutes les nations sont sur le même plan d'égalité.
"En plus, ce programme diminue la valeur sportive des relais, car pas mal de nations sont tentées de mettre certaines filles au repos en vue de la poursuite du lendemain" poursuit Per Arne Botnan.
Le mot de la fin pour Tarjei Boe, lui aussi sur la même longueur d'onde. "Effectivement ce serait beaucoup mieux d'avoir sprint et poursuite qui se suivent."
Mise au courant des plaintes Norvégiennes, l'IBU a réagi via Felix Bitterling, le directeur sportif.
"Nous comprenons que la situation n'est pas optimale mais on a pas le choix. Les TV ne veulent pas deux relais le même jour car ce serait trop long pour faire deux directs.
Et si le biathlon est abandonné, sur les écrans, ce sera un désastre financier."