L’équipe féminine allemande de biathlon a décroché six quotas pour les épreuves individuelles olympiques, mais la Fédération Allemande n’enverra que cinq filles à Antholz.
Une décision pragmatique, justifiée par Felix Bitterling, directeur sportif du biathlon.
« Le trajet jusqu’à Antholz est court : une remplaçante peut arriver en quelques heures si besoin », explique le Bavarois.
« Et avec seulement quatre dossards par course, la sixième place a peu de chances d’être utilisée. »
Les JO de 2026, co-organisés par Milan et Cortina, ne ressembleront pas aux éditions classiques.
Pas de village olympique centralisé : les Allemandes logeront seules dans un petit hôtel à Antholz, à l’écart des autres sites.
« Si l’ambiance avait été celle d’un vrai village olympique, nous aurions pris les six places », ajoute Bitterling.
« Là, c’est plus une grande Coupe du monde qu’un événement multisports. »
En cas de maladie, un plan B rapide
La DSV a déjà testé ce modèle aux Championnats du monde.
« Garder une athlète sur le banc sans perspective de course nuit à sa concentration et à celle du groupe », précise le directeur sportif.
« Nous préférons un effectif resserré, pleinement focalisé sur la performance. »
La décision n’a pas été prise de gaieté de cœur. « C’est difficile pour celle qui reste à la maison », reconnaît Bitterling.
« Mais l’objectif reste clair : arriver à Antholz dans les meilleures conditions et viser les médailles. »