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Le physique des athlètes
Anais Bescond s'est exprimé sur ce sujet rarement abordé, au cours d'une récente interview donné sur le site Ouest France.
"C’est vrai. Ça a toujours été une forme de leitmotiv de me dire que je ne rentre pas forcément dans les critères physiques des biathlètes mondiales.
Si on regarde bien, elles sont toutes relativement plus fines et plus petites que moi.
Les grands gabarits, il n’y en a pas tant que ça. Pour moi, ça a toujours été un peu comme une revanche de me dire que “ce n’est pas grave, je peux y arriver quand même”.
Mais, que l’on soit un homme ou une femme, c’est plus difficile dès qu’on n’est pas dans la norme."
Du haut de ses 34 ans, avec plus de 330 départs en coupe du monde, la Jurassienne n'a aujourd'hui que faire des on-dit, et peut s'appuyer la plupart du temps sur mental à toute épreuve.
"C’est plutôt mon meilleur allié. Mon plus gros travail, c’est sur le physique, donc le mental m’aide là-dedans. Mais forcément, dès qu’il va un peu moins bien, ça se ressent tout de suite."
Heureuse de repartir pour une nouvelle saison au plus haut niveau, Anais Bescond se réjouit surtout de partager à nouveau des bons moments avec le public, et en plus 2022 pourrait lui sourire.
"Je ne sais pas si c’est un hasard ou si c’est l’inconscient qui se met en place. Mais ça m’a toujours réussi les années des Jeux. Est-ce que ça se confirmera cette année ? On verra. J’espère en tout cas."
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