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Une parole rare

Pendant que tout le monde se cache derrière une hypocrisie rarement vue, pendant que tout le monde se gargarise de top 10 mondial et de nouveaux sommets jamais atteints, aucun média occidental, ou presque, ajoute que cela a été possible en l'absence d'une des trois meilleurs nations du monde.

Un fait totalement déplorable qui démontre un manque de franchise et de justesse dans les analyses. On a jamais vu, par exemple, un bon journaliste de tennis évoquer le vainqueur de l'US Open sans parler de l'absence de Novak Djokovic, etc..

Lorsque la Norvège, la Suède et la Russie ont remporté 31 des 36 médailles aux mondiaux 2019 et 30 des 36 médailles en 2021, on comprend vite pourquoi l'édition 2023 a bien permis aux deux nations Scandinaves de tout rafler alors que les autres nations n'ont rien gagné en plus.

Du coup ces mondiaux se sont transformés en Scandinavian Cup avec des courses totalement prévisibles et un manque de concurrence aussi triste que flagrant.

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La Norvège et la Suède, via leurs médias, entre autres, ont beaucoup poussé pour interdire les Russes de compétition mais aujourd'hui certains commencent à se rendre compte de leur erreur.

Tomas Petterson, chroniqueur pour le grand média Expressen, qu'on ne peut surtout pas taxer d'être pro Russe, montre enfin une certaine lucidité et une pensée qui commence à prendre de l'ampleur.

"Nous sommes pris entre deux sentiments justifiables, le premier est de demander une interdiction des équipes de Russie, le deuxième c'est de déplorer sportivement leur absence qui vient manger l'intérêt des compétitions.

Le sport ne peux pas vivre sans concurrence et ces mondiaux de Planica sont une petite catastrophe pour la FIS. Vous pouvez désormais être certain que les Russes seront au départ de la saison prochaine, quoi que vous en pensiez."