Nadine Faehndrich en mode olympique

La leader du ski de fond Helvétique, âgée de 30 ans, présente parmi l'élite mondiale depuis de nombreuses années, s'est patiemment forgée une sacrée réputation et surtout un beau palmarès.

Deuxième du classement de la coupe du monde de sprint l’hiver dernier, juste derrière Jasmi Joensuu, Nadine Faehndrich a encore faim.

« Mon grand rêve, c’est la médaille olympique », lâche-t-elle entre deux accélérations, le souffle court mais les yeux brillants.

« J’ai bossé pour ça toute ma vie. On y est presque. C’est la dernière ligne droite. »

A Pékin en 2022, elle terminant cinquième, à un cheveu du podium. A Pyeongchang en 2018 c'était une quatrième par équipes. Milan-Cortina 2026, ce sera sa troisième chance.

Et cette fois, le sprint olympique se dispute à Val di Fiemme, son jardin secret. « J’adore cet endroit », sourit-elle.

« En janvier dernier, j’y ai gagné le sprint du Tour de Ski. La piste me va comme un gant. »

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Le style classique ne lui fait pas peur

Petit hic : le sprint olympique sera en technique classique. Or Nadine est avant tout une patineuse, une fusée en skating.

En classique, elle a dû rattraper son retard à la force du poignet.

Résultat ? Sur ses six victoires en Coupe du monde, seulement deux sont en classique (Beitostølen 2022 et… Val di Fiemme cette année).

Mais les deux deuxièmes places de la saison dernière, à Falun et à Cogne, parlent pour elle. « Le classique, c’était mon point faible. Plus maintenant », assure-t-elle.

« On a énormément travaillé la poussée, le placement, les appuis. Aujourd’hui, je me sens vraiment à l’aise. »

« Cette fois, je ne rentrerai pas à la maison avec des regrets » assure-t-elle à quelques jours de la première étape de coupe du monde, prévue dès vendredi à Ruka.

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