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Le torchon brûle

Depuis une bonne quinzaine de jours, et même avant, l'ambiance n'est pas vraiment au beau fixe entre les différentes nations. Même chose pour les relations entre la FIS et certains pays forts mécontents de ce qui se passe.

Christian Flury, nouveau chef des équipes nationales Suisse, ne se cache pas. Il a pris la parole ce week-end et met en lumière le rôle flou des nations Scandinaves.

"Ce qui se passe actuellement c'est un très mauvais signe pour le ski de fond, je ne suis pas du tout sur la même ligne que la Norvège, la Suède et la Finlande" indique t-il au Blick.

"Mais je ne suis pas surpris car on s'attendait à quelque chose dans le genre avec ce calendrier, que la FIS n'a pas voulu modifier en raison du corona."

"Il faut savoir que cet été, avec les Allemands, nous avson proposé d'établir un calendrier plus adapté aux contraintes du covid et ce sont les mêmes Scandinaves qui ont refusé de changer quoi que ce soit.

Alors ce qu'ils font aujourd'hui n'est pas juste" poursuit Christian Flury.

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Le Suisse poursuit en égratignant également la FIS :

"Aujourd'hui il n'y a personne pour prendre le leadership dans la discipline. Cet été il fallait vraiment modifier les choses mais rien n'a été fait et c'est vraiment triste. 

On verra aussi pour janvier et février ou le calendrier demandera aussi des voyages, le tout en l'absence de vraies bulles sanitaires comme on peut le voir dans d'autres disciplines."

En attendant la suite, Flury promet de belles courses à Davos lors de la prochaine étape de coupe du monde. "On a fait le maximum au niveau sécurité mais le risque zéro n'existe pas."