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Une concentration de tous les instants

Selon Christian Prudhomme, le parcours a été construit avec la volonté de mettre en place des pièges sur chaque étape. Le vent sur les premières étapes, les pavés, les Alpes, des étapes de moyenne montagne, les Pyrénées et un second chrono.

"Le Tour de France peut se gagner sur certaines étapes, mais peut se perdre tous les jours. C’est écrit et prévu qu’il y ait du vent et des bordures sur les ponts géants du Danemark ou sur l’étape entre Dunkerque et Calais, mais ça peut très bien arriver ailleurs, et ce jour là il faudra être très attentif." explique Prudhomme à France TV Sports.

"Pour gagner, bien sûr il y a un effort physique immense, mais c’est aussi très dur nerveusement parce qu’il faut être attentif en permanence. Et c’est l’une des forces de Tadej Pogacar, on a l’impression que tout glisse sur lui."

Le patron du Tour imagine aussi de belles batailles dans des étapes de montagne qui n'offritont pas beaucoup de répit aux coureurs.

On aura deux grosses étapes de montagne, dans les Alpes, au milieu du Tour, mais aussi deux arrivées au sommet dans les Pyrénées, avec une succession de cols quasiment sans vallée.

Ça peut donner lieu à des attaques à 50 km de l’arrivée, avec des coureurs qui pourront gagner beaucoup de temps ou en reprendre beaucoup. Les Pyrénées sont vraiment en miroir des Alpes.

L’Alpe d’Huez ça rayonne, on y revient pour la première fois depuis quatre ans, le Granon c’est très haut, mais les Pyrénées pourront faire des différences toutes aussi importantes que les Alpes."