Un Finlandais en altitude, c'est pas simple

Habitué à s'entraîner dans son pays, au niveau de la mer, l'espoir Finlandais Otto Invenius, venu faire un stage à Livigno, dans les Alpes Italiennes, ne s'attendait pas à un tel scénario.

"Les quatre premiers jours, j'étais complètement mort. On remarque la différence dès le premier entraînement. Ce n'est pas si facile. Il faut ralentir et faire preuve de prudence, un peu plus qu'en Finlande." indique t'il à l'IBU.

La nuit, la récupération est plus lente et on a l'impression que l'entraînement sollicite davantage le corps.

Je m'adapte vraiment lentement à la haute altitude. Je pense que tout le monde est meilleur que moi, notamment Arttu Heikkinen qui est probablement le meilleur de notre équipe.

Je ne m'étais pas senti aussi fatigué depuis l'hiver, quand j'étais terriblement malade. »

Otto Invenius à l'entraînement

Une pizza en récompense

Otto Invenius, 24 ans, 7e du 20km de Ruhpolding en 2025, 48e du général de la coupe du monde, se souvient aussi de ses premières sorties en vélo, au dessus de 1800m:

"C'était censé être facile, mais j'étais complètement crevé, pendant et après. Au sommet d'un col, nous devions retrouver notre navette mais à quelques kilomètres du sommet, je n'en pouvais plus. 

J'ai donné tout ce que j'avais, et j'avais l'impression de ne pas bouger du tout. Mais j'ai survécu et j'ai finalement au droit à une bonne pizza en guise de récompense ! »

Malgré ses soucis d'acclimatation, le Finlandais va tout de même retrouver un peu plus de joie durant sa seconde semaine de stage et il assure quitter Livigno avec de bons souvenirs.

« La vue est magnifique. J'ai pu revoir de bons amis ici comme l'Américain Campbell Wright. C'est aussi agréable d'avoir des belles montées en ski-roues car on n'a pas ce luxe en Finlande. »

Le savais-tu ?
Livigno culmine à 1816 mètres d’altitude. C’est l’un des hauts lieux d’entraînement pour les fondeurs, biathlètes et cyclistes du monde entier.