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Déjà plusieurs médailles mondiales

Jules Lapierre se fait connaitre sur le circuit international en 2014 en obtenant une 4e place sur le 10km classique des mondiaux juniors. Cette même année il prend également l'argent en relais.

Une performance qu'il répetera en 2015, avant de connaitre le goût du bronze en 2016, toujours avec ses coéquipiers de l'équipe de France.

Le Dauphinois continue de monter son niveau et il va le prouver cette fois sur les championnats du monde U23 avec une 4e place en 2017, une médaille d'argent (skiathlon) en 2018.

Il va ensuite décrocher la médaille d'or sur le 15km (skating) à Lahti avec une marge impressionnante sur la concurrence.

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Débuts réussis

Lapierre sera, après Lahti, sélectionné pour les mondiaux "seniors" de Seefeld. Il reviendra avec deux belles performances, une 19e et une 24e place.

Le Dauphinois s'était déjà mis en évidence, de manière assez incroyable, sur le Tour de Ski. Venu pour apprendre, il va venir chercher une 14e place au général. Voilà qui en dit long sur son potentiel.

Il espérait bien continuer sur sa lancée, dans quelques semaines, mais une vilaine blessure va malheureusement le priver d'une bonne partie de la saison, dans le meilleur des cas,

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Jules, peux-tu nous donner de tes nouvelles concernant ta blessure ?

« J’ai une tendinopathie du tendon d’Achille, qui malgré de nombreuses tentatives de traitement, ne passe pas. Je vais partir fin octobre pour 15 jours à Cap Breton pour une rééducation intensive. On verra après ce séjour comment mon talon évolue. »

 

Comment adaptes-tu ta préparation ?

« Compte-tenu de mes soucis, j’apprends la patience ! Je fais essentiellement du vélo et un peu de natation mais également des séances de musculation et de gainage ».

 

Quels sont tes objectifs de l’hiver ?

« Difficile de se projeter, je suis actuellement dans une optique de soins. Si je parviens à revenir sur le circuit à mi-saison, ce sera déjà bien ! »

 

Quand as-tu vécu ta plus grande émotion jusqu’à présent ?

« Sans hésitation, lors du relais des JO de Pyong Chang. L’équipe s’est classée 3ème et même si j’étais alors remplaçant, il y avait beaucoup d’émotions ! Tous les athlètes et le staff étaient rassemblés concrétisant le travail de toute une équipe. C’était bon de partager cela ! »

 

Quel format de course te plaît le plus dans le ski de fond ?

« J’aime beaucoup le skiathlon mais il y en a peu (en général deux par saison). Dans les courses en classique, ce que j’affectionne particulièrement, ce sont les parcours costauds avec beaucoup de montées. En même temps, c’est en skating que j’ai fait mes meilleurs résultats ! »

 

Quelles qualités sont essentielles pour la pratique du ski de fond ?

« C’est la combinaison de l’endurance et de la technique. L’apprentissage du geste, l’équilibre et le travail des muscles dans leur globalité sont capitaux pour rivaliser avec les meilleurs ».

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Photo : Nordic Focus

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