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Une situation préoccupante

L'an passé, entre mars et mai 2019, la Fédération Internationale de Ski avait effectué 300 tests, en 2020, le total est tombé à 38.

Même chose en biathlon, dans une mesure moindre, avec 146 tests réalisés contre 515 l'année précédente, selon les chiffres publiés par la NRK.

Ce phénomène, lié aux restrictions engendrées par le coronavirus, se traduit dans tous les sports, dans tous les pays malgré les efforts faits par plusieurs agences nationales.

Il est évident qu'une telle situation ne peut pas durer sous peine de voir quelques tricheurs en profiter, il en va de la crédibilité du monde sportif.

"Croisons les doigts pour que tout redevienne normal" avoue Johannes Hoesflot Klaebo, qui a été contrôlé il y a quelques jours.

Par contre, son coéquipier Emil Iversen et Therese Johaug, n'ont pas été testés depuis la mi-mars, et ce ne sont pas seuls, très loin de là.

"Il faut absolument soutenir les agences nationales durant cette période" ajoute Iversen qui cite exemple l'agence de son pays, qui se ballade en camping car, à travers le pays, pour faire son travail.

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Les tricheurs peuvent en profiter

Selon Anders Solheim, le directeur de cette agence Norvégienne, il serait facile d'en profiter.

"Aujourd'hui il existe plusieurs produits avec une courte traçabilité mais une long pouvoir d'action. Certains, déctectable uniquement quelques jours, peuvent produire des effets durant six mois.

Par conséquent, il faut absolument que les agences nationales fassent leur travail" indique t'il.

Le biathlète Vetle Sjastad Christiansen, pas rassuré, donne lui aussi son avis :

"Pour le biathlon cela nous donne une quarantaine de tests par mois, depuis mars, ce qui ne fait pas grand chose par jour, et encore moins par personne.

Il faudrait être naïf pour croire que personne ne va en profiter, même en biathlon on aura des tricheurs." conclu t'il.

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Photo : Nordic Focus

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