...

Ne pas déroger au protocole

C'était la demande forte émise par la Fédération Internationale de Biathlon à destination de toutes les équipes. Chacun doit prendre ses responsabilités et tout doit être fait pour éviter les cas positifs.

Tout cela passe par des mesures strictes évoquées par Siegfried Mazet sur le site de 20 minutes.

"Ils nous ont clairement dit qu’entre le stade et l’hôtel, on ne pourra rien faire. Si on a besoin d’acheter quelque chose d’autre à l’extérieur, il y aura un service de conciergerie.

Ils mettent en place des choses pour qu’on ait à croiser un minimum de monde voire personne de l’extérieur. Et si on doit sortir de cette bulle on devra refaire des tests Covid à notre charge.

Là on a subi un test lundi, un autre mercredi et jeudi et encore un test cinq jours plus tard."

...

Les autorités Finlandaises ne rigolent pas

Dans le Nord de l'Europe, le principe de précaution est poussé encore plus loin que chez nous, et ceci ne date pas d'hier. C'est tout simplement ancré dans la façon de vivre des Finlandais, Suédois et Norvégiens.

Siegfried Mazet a découvert tout cela progressivement en découvrant les coutumes du pays et trouve tout ça "un peu excessif."

Pour moi ça a été un choc des cultures quand je suis arrivé en Norvège parce que ce qu’on s’applique aujourd’hui en France, c’était presque la norme en Norvège dès mon arrivée.

C’est-à-dire qu’il y avait beaucoup de précautions, de distanciation hors crise sanitaire.

En Norvège, ils se font très peu d’accolades, ils ne se font pas la bise. Il y a toujours une certaine distance et c’était encore plus vrai dans le sport. Ils ont toujours eu peur d’être malade, peur d’avoir un truc, même si pour moi c’est un peu excessif.

Un Norvégien quand il éternue pour rire, ils ne se disent pas à tes souhaits mais « flying ticket home ». C’est évocateur."