A l'image de ses collègues skieurs, le Tricolore Cyprien Sarrazin a subi un énorme choc émotionnel en apprenant le décès de Matteo Franzoso.
"On avait passé pas mal de temps notamment en Coupe d’Europe. On est arrivé sur la Coupe du monde ensemble, je disais que j’avais eu de la chance, que j’étais un miraculé, que j’avais une petite étoile mais là….
J’ai été bien entouré. J'ai pensé à lui, à ses parents. On se sent impuissant." explique t'il au Dauphiné.
"On fait un sport à risques. On accepte de le faire. C'est nous qui prenons le départ. Ce sont des risques que l’on accepte de prendre mais jusqu’à quand…. On ne dit rien jusqu'au moment où c'est trop tard."
Quelles solutions ?
En ski alpin, la sécurité n'est pas garantie à 100% et elle ne le sera jamais, que ce soit en compétition ou sur les pistes, pour un adepte de la glisse.
Mais des solutions existent et doivent être mises en place pour réduire encore les risques.
"Faire des camps de vitesse pour toutes les équipes au même endroit avec tous les moyens mis en place pour la sécurité. C’est clairement le truc que l’on peut mettre en place demain.
Après, on peut trouver des airbags plus performants même si ceux que l’on a sont déjà bien. Le mien m’a sauvé la vie je pense."
La sécurité ce n’est jamais évident. Regardez, je me suis crashé sur une piste (à Bormio) avec des filets partout ! Maintenant, on doit prendre les bonnes décisions tous ensemble en échangeant."
Les athlètes ne sont pas toujours écoutés, Moi, après mon accident, on a dit que c’était de ma faute…. J’aimerais bien qu’on vienne en parler avec moi." conclu Cyprien Sarrazin qui ne sera pas présent sur les pistes cet hiver.