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Un vrai régal
Ces épreuves olympiques de gymnastique auraient values le déplacement à elles toutes seules, tant le spectacle est magnifique depuis le début de cette semaine.
Après les victoires historiques des deux équipes Russes par équipes, on retrouvait ce matin les meilleurs gymnastes de la planète pour le concours général, celui qui sacre le plus fort, le plus complet de tous.
Le règlement est simple, six agrès au programme : sol, cheval d'arçons, barre parallèles, anneaux, saut de cheval et barre fixe avec une addition des points pour désigner le champion olympique.
Quatre hommes vont se détacher dès le début de ce concours général, les Chinois Ruoteng Xiao et Wei Sun, le Russe Nikita Nagornyy et le Japonais Daiki Hashimoto.
Tous rivalisent de technique et de force tous obtiennent à leur tour les faveurs des juges. La situation va se décanter un petit peu après la 5e rotation lorsque Wei Sun laissera filer les trois autres.
Il reste alors un seul agrès pour départager le trio de tête et c'est finalement le prodige de 19 ans, chez lui, Daiki Hashimoto qui va mettre tout le monde d'accord après un passage exceptionnel à la barre fixe.
Le Chinois Ruoteng Xiao semble se contenter avec bonheur de la médaille d'argent pendant que Nikita Nagornyy, venu uniquement pour l'or, était agacé après sa prestation au sol et sa médaille de bronze.
Hashimoto entre de plain pied dans l'histoire de la gym de son pays, dans la grande tradition Japonaise. Il succède aujourd'hui à son idole Kohei Uchimura, vainqueur en 2012 et 2016.
Il succède également aux glorieux anciens Yukio Endo (1964), Sawao Kato (1968 et 1972), Koji Gushiken (1984) tous sacrés champions olympiques dans le passé.
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Les classements des épreuves olympiques de gymnastique sont ICI
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