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UTMB Mont Blanc l'édition 2022 est lancée

C’est dans la fraîcheur de la fin août à Chamonix que se sont élancés ce matin à 8h, les coureurs de la PTL.

105 équipes de 2 ou 3 coureurs ont pris le départ de l’épreuve la plus montagnarde de la semaine du Sommet Mondial du Trail avec au programme, 300km et 26 000 mètres de dénivelé à boucler en 151 heures maximum.

La foule était au rendez-vous pour accueillir les coureurs mais aussi les médias déjà massés en nombre sur la ligne de départ.

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La deuxième épreuve de la journée attendait les coureurs à Martigny-Combe, pour la MCC et ses 42km et 2550 m de dénivelé positif au lieu de 2300.

En cause, un parcours rallongé de 2km et 250 mètres de dénivelé en raison d’un débordement de cours d’eau le long du parcours.

Les coureurs ont à la place, plongé sur Trient sur une portion de l’OCC® puis sont remontés jusqu’au col de Balme à 2200 mètres d’altitude dans la portion la plus technique de l’épreuve.

Les chronos, de fait, un peu allongés, restent remarquables, avec la victoire de Ludvik Fernandes en 3:54, qui prend la suite d’Anthony Fleber, vainqueur de l’édition passée en 3:39. Le coureur français n’a pas caché sa satisfaction à l’arrivée :

« L’an passé, j’ai fait 8ème en craquant complétement dans la dernière partie de course. Mes deux courses de préparation sur 30km n’étaient pas idéales. Jusqu’au col de la Forclaz, c’était clairement en gestion.

Ensuite, je me suis retrouvé avec Baptiste dans la deuxième partie d’ascension et là j’ai fait ma course, sans me préoccuper des autres et cela s’est déroulé à merveille. Sachant que la dernière partie de course me convient plutôt bien.

J’ai fait une saison de cross donc j’étais capable de me maintenir à un rythme élevé. Dans tous les cas, je n’en reviens toujours pas. C’est vraiment un rêve d’arriver sur cette arrivée aussi mythique. »

Dans la foulée, c’est le chamoniard, Baptiste Ellmenreich qui arrive en deuxième position. Adepte du ski alpinisme, il termine en 4 :08 accueilli par la direction de course et le speaker, Ludovic Collet.

Autre performance extraordinaire, la 10ème place au classement général de Candice Fertin, la jeune athlète de 24 ans basée en Haute-Savoie.

Passée professionnelle, il y a peu, elle a tapé dans l’œil de l’équipe de France de trail et de son entraineur, Adrien Séguret. Arrivée en larmes, elle avait à cœur de bien faire après ses récents échecs :

« Le Marathon du Mont-Blanc, je ne l’ai pas fini et je pensais qu’à la ligne d’arrivée. J’ai la chance que cela commençait par une montée, 8km et 1000 mètres de dénivelé. La montée c’est mon point fort, j’adore monter.

Donc quand on part bien, cela aide pour les parties où c’est dur pour nous. Avec mes parents, j’ai toujours pratiqué la montagne en randonnée ou en vélo avec les sacoches, c’est en partant en études où je me suis mise à courir (…) en montagne.

Adrien Séguret me suit depuis 2 mois, cela se passe très bien, on communique beaucoup et j’ai besoin de cela. Porter le maillot de l’équipe de France, cela me fait rêver. »

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Ce soir à minuit, place à la TDS, la course au ratio kilomètre/dénivelé le plus relevé des 8 épreuves de l’UTMB Mont-Blanc, avec 1000 mètres de dénivelé positif tous les 15,9km.

Le plateau s’annonce magnifique avec la présence du vainqueur de l’UTMB 2016, Ludovic Pommeret (UTMB Index 874), du récent vainqueur et détenteur du record de la Mozart 100, l’Allemand, Janosch Kowalczyk (UTMB index 883).

Chez les femmes, le plateau n’a rien à envier aux hommes avec la présence de l’Espagnole, Claudia Tremps (UTMB index 724), 9ème de l’UTMB en 2021 mais aussi de l’italienne, Martina Valmassoi (UTMB Index 724), très en forme en ce moment qui a enchaîné trois victoires en 2 mois.

Les vainqueurs sont attendus à partir de 18h mardi à Chamonix et les premières dames à partir de 20h. Qui succédera à Erik-Sebastian Krovig et Manon Bohard ? Il faudra suivre la course pour le savoir.