Les shots de brocolis, un complément alimentaire tendance
Il y a quelques années, les athlètes se tournaient vers le jus de betterave ou de cerise pour améliorer leurs performances.
Plus récemment, le bicarbonate de soude a eu son moment de gloire, malgré ses effets secondaires parfois gênants, comme des problèmes d’estomac.
Mais aujourd’hui, une nouvelle tendance fait parler d’elle dans le monde du ski : les shots de brocolis.
Ces petites pousses de brocolis, consommées en shots avant les compétitions ou les entraînements intensifs, sont devenus tendances chez de nombreux sportifs de haut niveau, et pas seulement dans le ski.
Des cyclistes, des athlètes et des triathlètes les utilisent régulièrement et avec satisfaction.
« Toute l’équipe nationale suédoise les a testées, et beaucoup ressentent un vrai bénéfice. J’y crois à fond, sinon je ne le ferais pas », confie le fondeur Edvin Anger, 23 ans, au Sweden Herald.
Thomas Gifstad, skieur Norvégien, adepte des longues distances, ne jure que par les shots de la marque suédoise Nomio.
« Je les ai utilisés avant les compétitions, en hiver comme pour les courses de ski à roulettes cet été. Chaque fois que j’ai gagné, j’avais du brocoli dans le système », raconte-t-il.
« C’est pas délicieux, mais pas si terrible. Beaucoup se pincent le nez pour l’avaler », plaisante-t-il.
Un taux de lactate en baisse
« Mes meilleurs résultats sont arrivés quand je prenais du brocoli », ajoute-t-il avec un sourire. Son coéquipier William Poromaa, 24 ans, est tout aussi convaincu.
Lui, il ne se fie pas seulement à son ressenti : « Peu importe ce que je crois, je me base sur la science. Les études montrent que les shots de brocoli réduisent significativement le taux de lactate. »
Les chercheurs confirment l’enthousiasme des athlètes. Une étude a comparé deux groupes : l’un recevait une boisson avec 150g de pousses de brocoli avant des entraînements intensifs, l’autre un placebo.
Résultat ? Ceux qui consommaient du brocoli avaient un taux de lactate plus bas, de meilleures performances et moins de stress oxydatif musculaire.
« L’effet est nettement supérieur à celui de la caféine ou des nitrates », explique Filip Larsen, l’un des chercheurs à l’origine de l’étude, selon des propos rapportés par Langrenn.com
« Les athlètes tolèrent mieux les entraînements durs et peuvent tenir plus longtemps à intensité maximale. »
Mais attention, il n’est absolument pas question d’en abuser. Larsen met en garde :
« Les shots de brocoli, c’est pour les périodes d’entraînement intense, pas pour tous les jours. À long terme, ça pourrait affaiblir le système immunitaire. »