Invité à un jeu « vrai ou faux » sur Téléfoot en marge de sa liste pour les matchs de novembre, le patron des Bleus a reconnu avoir été contacté ces dernières semaines par un club saoudien.
« J’ai eu des contacts, je ne citerai pas de nom, mais ils connaissent ma situation », a-t-il lâché, avant de marteler qu’il ne reviendra pas sur sa décision de quitter son poste après la Coupe du monde 2026.
« Je serai libre et je ne m’interdis rien. »
L’information n’est pas tombée du ciel.
Al-Ittihad, où évoluent Karim Benzema, N’Golo Kanté, Houssem Aouar et Moussa Diaby, avait sondé l’entourage du Basque dès l’été pour anticiper le départ de Laurent Blanc, finalement remplacé par Sergio Conceição.
L’arrivée du Portugais n’a pas freiné les démarches : le club de Djeddah voit toujours en Deschamps le successeur idéal. En privé, le double champion du monde reste imperméable aux sirènes.
Arrivé dimanche à Clairefontaine, il n’a évoqué son avenir qu’en réponse aux questions, répétant à son staff que la priorité absolue demeure la qualification au Mondial, puis la compétition elle-même.
« Je ne ferme aucune porte, sauf celle d’une autre sélection », avait-il déjà glissé il y a quelques mois.
Le technicien connaît bien la Saudi Pro League : deux de ses joueurs, Theo Hernandez (Al-Hilal) et Kanté, y brillent.
Il n’a jamais critiqué publiquement un championnat qu’il juge compatible avec le niveau international.
Libre au plus tôt le 20 juillet, au lendemain d’une éventuelle finale de Coupe du monde, Deschamps devra composer avec des clubs européens peu enclins à attendre ou opter pour une pause avant de choisir son prochain défi.
