Après deux hivers compliqués, marqués par les blessures et une forme en dents de scie, Dorothea Wierer semble avoir retrouvé ses jambes et, surtout, son plaisir.
Un signal fort, surtout quand on sait que la saison 2025-2026 mènera tout droit aux Jeux olympiques de 2026… organisés à la maison, à Antholz-Anterselva.
Son retour en forme, associé à celui de Lisa Vittozzi change évidemment toutes les perspectives. Ce premier week-end de compétition en témoigne avec une 2e place sur le relais féminin et une 2e place sur le relais mixte.
« Je dirais qu’on peut être satisfaite, on a très bien commencé. Dimanche, j’ai failli écoper d’un tour de pénalité, donc je ne suis pas entièrement satisfaite de moi-même, surtout si c’est à cause du mal de dos.
J’ai un peu peiné, notamment dans le dernier tour où j’ai eu des crampes. Ça m’arrive de temps en temps, mais malgré tout, c’était une course correcte », a-t-elle expliqué à FondoItalia.
« En couché, j’ai tiré vite, j’étais confiante, mais il me manquait quelque chose en tir debout. C’est agréable de jouer pour quelque chose, je pense que c’est bon pour tout le monde.
C’est la bonne année, je dirais, on reprend confiance, donc c’est un bon test pour l’équipe. Bien sûr, on ne fait que commencer, il y a encore du chemin à parcourir, mais on essaie de maintenir le cap. »
Place désormais aux épreuves individuelles, dès mardi avec son dos, vieil ennemi qui resurgit par moments, qui l'ennuye par moments.
« Avant tout, j’essaie de régler mon problème de dos, qui est ce qui me gêne le plus. J’espère donc que le kinésithérapeute fera des miracles, car sinon, physiquement, je me sens plutôt bien.
Je ne sais pas à quoi m’attendre, j’essaie de me concentrer et de voir les résultats plus tard. »
Ce week-end à Östersund, Dorothea Wierer a impressionné beaucoup de monde. Elle est déjà très affutée et tient probablement sa meilleure forme depuis trois ans.