Dorothea Wierer et Stefano Corradini, une histoire d'amour et de biathlon

Dorothea Wierer et Stefano Corradini, c’est une belle histoire d’amour qui a fêté ses dix ans de mariage le 30 mai dernier.

Ce couple, uni dans la vie comme dans les émotions du biathlon, a traversé ensemble la carrière de la championne italienne, désormais installée dans le Val di Fiemme.

Son mari, entraineur de l'équipe Italienne junior de biathlon, n'est jamais très loin et cet été, le dernier en mode sportive de haut niveau, pour son épouse, est un peu particulier.

« Oui, on pense souvent au fait que ce sont ses dernières séance d’entraînement d’été en tant que professionnelle », confie Stefano Corradini à Fondo Italia, un sourire dans la voix. « Elle me le rappelle tout le temps, d’ailleurs ! » plaisante-t-il.

Envie de partir par la grande porte

Dorothea Wierer aborde cette ultime saison avec une détermination intacte.

« Elle est résolue, motivée, impatiente de commencer les compétitions, mais aussi curieuse de découvrir ce qui l’attend après, de vivre de nouvelles aventures et de tourner cette page incroyable de sa vie et de la nôtre », explique son mari.

« Cela me rend un peu triste de penser que je ne la reverrai bientôt plus en compétition. Voir Doro sur la piste avec son dossard, quel que soit le résultat, c’est toujours une émotion forte.

Même quand ça ne se passe pas comme prévu, je ressens tout avec une intensité décuplée, en tant qu’entraîneur et mari. »

Une dernière danse à la maison

Stefano Corradini était présent en 2020 à Antholz, quand Dorothea Wierer brillait sur ses pistes et il ne ratera pour rien au monde ses adieux, prévues en février 2026, dans ce même stade.

« Ce sera merveilleux de la voir terminer chez elle. J’ai déjà mes billets pour certaines courses, et j’en cherche encore pour être là à toutes ses épreuves olympiques. Hors de question que je manque ça », assure-t-il.

À quoi ressemblera le jour de sa dernière course ?

« Je serai certainement ému ce jour-là », confie Stefano Corradini. « Mais je pense que tout le monde partagera ce sentiment, y compris Doro. »