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Un sacré client

Egan Bernal, seulement 24 ans, possède déjà un palmarès à faire palir d'envie 99% du peloton professionnel. Vainqueur du Tour en 2019, du Giro en 2021, du Tour de Suisse et de Paris Nice en 2019, il vise désormais la Vuelta.

Toujours discret, le Colombien ne le clame pas haut et fort. Il préfère rester prudent au cours des rares interviews donnés aux médias Colombiens, mais au fond de lui, croyez nous, il va évidemment tout donner pour décrocher ce Tour d'Espagne.

Ennuyé par des maux de dos et touché par un covid léger, le Colombien avoue se sentir en forme. "Les sensations sont bien revenues, j'espère êttre dans le coup. Gagner le général serait un rêve.

Vous savez je suis un homme de défi. Petit je voulais gagner absolument le Tour, puis je me suis fixé comme objectif le Giro, alors naturellement arrive une victoire sur le Tour d'Espagne. Ce serait vraiment un grand honneur pour moi.

Je vais essayer de rejoindre le cercle fermé des coureurs victorieux sur les trois grands tours, et si ce n'est pas cette année, je réessayerai l'an prochain." indique t'il à Caracol Sports.

Egan Bernal, peut-être pour s'enlever un peu de pression, très importante dans son pays, se montre également élogieux avec ses coéquipiers.

"Adam Yates prépare cette Vuelta depuis le début de cette saison, il sera en grande forme et Richard Carapaz, qui reste sur un titre olympique, sera lui aussi à suivre. Et je n'oublie pas Pavel Sivakov.

Certains nous disent qu'on peut faire 1, 2, 3 et 4 mais c'est beaucoup plus difficile de le faire que de le dire. Essayons déjà de gagner, après on verra !."

La formation Ineos Grenadiers devra évidemment se méfier de Primoz Roglic, en priorité, victorieux des deux dernières éditions, de Miguel Angel Lopez, un autre Colombien et du local Mikel Landa.