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Elina Svitolina se confie avant Roland Garros

Désormais maman d'une petite fille nommée Skaï, l'épouse de Gael Monfils doit concilier une vie de joueuse professionnelle et de mère de famille. Une situation jamais simple mais Elina Svitolina n'est pas seule.

"C’est dur pour nous d’être séparés d’elle mais c’est important qu’elle garde ses habitudes à la maison. Elle a deux grands-mères qui s’occupent d’elle. Dès qu’on a fini, on prend un petit vol et on est de retour" explique l'Ukrainienne sur le site de Roland Garros.

"On essaie aussi d’ajuster les choses selon comment elle se sent et comme on se sent. C’est une décision familiale. C’est difficile à dire car on voyage beaucoup et c’est dur d’être loin de Skaï aussi longtemps.

J’essaie de ne pas trop m’appesantir là-dessus mais c’est difficile. Aujourd’hui, les déplacements me pèsent plus qu’avant. Quand je n’obtiens pas les résultats escomptés, c’est dur car je me dis que je pourrais être à la maison avec Skaï. Mais ce sont des choix."

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Elina Svitolina et ses objectifs

Depuis son retour sur le circuit en avril 2023, l'Ukrainienne a fait face à de nouveaux défis, avec brio. Deux mois seulement après son retour, elle gagnait le tournoi de Strasbourg avant de revenir progressivement parmi les 20 meilleures joueuses mondiales.

 "Quand j’étais aux alentours de la 50e place mondiale, je me suis mise à rêver et j’ai bossé dur en vue d’entrer dans le top 10. Et je me suis toujours dit qu’une fois dans le top 10, j’arrêterais de m’inquiéter des résultats, du classement et de tout le reste.

Et quand j’ai intégré le top 10, je me suis dit qu’une fois dans le top 5, j’arrêterais de gamberger et de me faire du souci. Car il y a beaucoup de sources d’inquiétude : on a des points à défendre, des objectifs, des tournois qui se profilent. Ça génère du stress en plus.

Quand je suis entrée dans le top 5, je suis restée dans cette dynamique. Peu importe le classement, il ne faut jamais oublier ce que l’on a déjà accompli, tout le travail réalisé auparavant.

Il faut se féliciter de ce que l’on a déjà réussi, des tournois qu’on a gagnés, des matchs difficiles sur lesquels on a été capable de garder son sang-froid.

C’est un processus perpétuel chez moi : je fais en sorte de me souvenir que j’ai déjà réalisé beaucoup de choses dans ma carrière et que si jamais je dois raccrocher demain, je pourrai m’en aller en toute sérénité. J'essaye de ne pas être trop dure envers moi-même." conclue Elina Svitolina.

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