Vainqueure du gros globe l’an dernier, la star Allemande a vécu un premier week-end suédois à oublier avec une 11e place avec le relais féminin, le pire résultat allemand depuis près de quatre ans.
Franziska Preuss est également passée à côté de son tir debout avec un tour de pénalité qui a pesé lourd.
« C’était clairement une mauvaise performance », lâche-t-elle sans détour devant les caméras d’ARD, la voix encore chargée de frustration.
« Onzième, il n’y a pas grand-chose à dire. Ce n’était pas le début qu’on espérait. »
Au cœur du problème : le tir debout, son vieil ennemi qui resurgit. « Je ne sais même pas encore pourquoi ça a si mal marché », avoue-t-elle, presque désarçonnée.
« J’ai perdu un peu mes moyens, les tremblements sont arrivés et là… on se sent impuissant. »
Dimanche, au bord du lac Storsjön aux eaux gelées et sous un ciel bas, Franziska Preuss a choisi de s'entraîner au lieu de participer au relais mixte.
Quelques tirs posés, des exercices de respiration, et un sourire timide aux coéquipières.
Comme pour se rappeler que le biathlon, c’est aussi ça : tomber, se relever, et recommencer.
Mardi, à 15 h 30, le 15 km l’attend. Une épreuve longue, technique, où chaque balle compte double. « Je n’ai aucune idée de ce que ça va donner », confie-t-elle.