Récemment opéré d'une hernie discale à Innsbruck, dans le pays de sa petite amie Anna Gandler, le biathlète vosgien garde le moral malgré ce gros coup dur, qui vient plomber une bonne partie de sa préparation.
« Je suis content d’avoir fait ce choix, même si je n'en avais pas vraiment d'autre si ce n’est attendre et prier pour un miracle.
J’étais arrivé à un point où cette hernie était trop grosse, et m’handicapait trop pour continuer à faire du sport. »
« Au début, ça a été un peu dur de m’entendre dire qu’il allait falloir se faire opérer.
Je me suis dit que j’étais parti pour une saison blanche, qu’il n’y avait plus d’espoir d’aller aux JO.
Mais quand j’ai vu les options qui s’offraient à moi avec un possible retour rapide à l’entraînement et l’espoir de pouvoir courir dès le début de saison » explique-t-il au Dauphiné.
« Je m’accroche à cela, ça me donne un objectif, même si je suis bien conscient qu’il ne faut pas brûler les étapes car un dos, on n'en a qu’un. La saison sera ce qu’elle sera.
Il fallait passer par l’opération et j’ai déjà beaucoup moins mal. »
« Aller aux toilettes sans prendre des coups de jus à chaque fois qu’on s’assoit, c’est quand même agréable. Il faut continuer la rééducation, se réentraîner. »