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Une pause nécessaire
Après son mauvais résultat obtenu sur le sprint de Pokljuka et une attitude sur la piste qui a déplu à ses entraineurs, Emilien Jacquelin a longuement discuté avec le staff afin de comprendre ce qui lui arrive.
Pourtant auteur d'une belle première partie de saison, avec une 3e place mondiale à la clé mi-décembre, le Dauphinois est replongé dans ses travers au Grand Bornand, un petit peu, et à Pokljuka, beaucoup.
"Sur les tirs, il manque du naturel, du relâchement. Tout ce que j'étais capable de mettre en place dans le passé, je n'y suis pas arrivé ces derniers temps. La problématique c'était de comprendre pourquoi je me bloque." explique t'il à l'Equipe.
Après Pokljuka, où il évoquait "un ras le bol total", Emilien Jacquelin est parti à Ridnaun (Italie) avec l'entraineur du tir Patrick Favre. Les deux hommes ont beaucoup échangé durant quelques jours, tout en reprenant les bases.
Loin de la coupe du monde et de ses coéquipiers, le double champion du monde de poursuite a pu respirer, se remettre les idées en place et, comme il aime le répéter "retrouver son naturel et le plaisir."
Revenu à Ruhpolding en fin de semaine, Emilien Jacquelin se croit capable de réussir un gros coup, dès le mass-start prévu ce dimanche.
"Je pense que j'ai la capacité pour jouer la gagne, pour faire des grandes choses. Je me le suis déjà prouvé dans le passé et je pense être plus fort aujourd'hui que je ne l'étais il y a deux ou trois ans."
Son entraineur Patrick Favre est un peu plus prudent : "Emilien peut faire quelque chose comme ne rien faire. Il faudra du temps. Mais ça amènera de bons résultats."