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Une guérison qui prend du temps

Victime d'une chute lors d'une sortie en vélo, lors du stage en Norvège cet été, le double champion du monde s'est relevé avec une fracture au poignet nécessitant une opération.

Emilien Jacquelin a progressivement repris le chemin de la salle de sport, puis il a pu rechausser les ski roues avant de reprendre le tir un peu plus tard.

"J’ai certes un petit peu de retard sur les autres mais je suis mon chemin, j’essaie d’être patient. C’est super important, parce qu’il y a beaucoup de hauts et de bas, il y a des jours où tu te dis que ça va être compliqué, et des jours où j’ai beaucoup de motivation.

Je prends mon mal en patience, ça demande beaucoup de résilience, chose qui pouvait me faire défaut auparavant, j’évolue aussi mentalement et ça ne peut être que positif. " indique t'il au cours d'un long interview accordé à Ouest France.

Du coup il va probablement modifier les objectifs qu'il s'était fixé précédemment. Aujourd'hui il n'évoque plus le classement général de la coupe du monde et cible les JO en priorité, et les épreuves du Grand Bornand.

"C’est un challenge. Ma chance, c’est que les JO arrivent trois mois après l’ouverture de la saison, ça laisse beaucoup de temps pour travailler pendant les courses. 

Les courses d’un jour, c’est ce que j’affectionne, je l’ai prouvé par le passé, et on dit souvent qu’aux JO, il y a de très belles histoires qui s’écrivent.

J’ai envie d’écrire la mienne. De prouver aussi à tous ceux qui vont regarder les Jeux cet hiver que malgré les coups durs, les coups du sort, si on redouble de travail, d’abnégation, de volonté, on est capable de faire face et de continuer à avancer."