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Une journée chez Rossignol
De passage mercredi dans les locaux de son fournisseur matériel, en compagnie d'autres champions comme Federico Pellegrino, Emilien Jacquelin a pris le temps de répondre aux questiondes médias présents sur place.
Il a tout d'abord évoquer sa position de tir, finalement modifiée par si longtemps en raison de son opération au poignet. Mais il a également souligné son envie de revenir lui même et de laisser libre cours à son tir d'instinct.
"C’est un sujet que je n’avais pas trop approfondi mais j’étais revenu à ma position initiale la veille des courses au Grand-Bornand. La position bis qu’on avait inventée me permettait de prendre le départ d’une course mais pas d’être vraiment performant.
L’an dernier, j’avais souvent dit que je voulais être un autre biathlète et laisser de côté le Emilien joueur. Ça partait d’un bon sentiment mais force est de constater qu’on ne peut pas être quelqu’un d’autre que soi-même."
"Ce schéma de tir m’avait obnubilé et je prenais trop sur moi et je ne prenais aucun plaisir au tir et me coutait beaucoup trop d’énergie.
Au classement général de la Coupe du monde, je reste 5e et je sais que je suis capable de mieux. J’ai encore des problèmes d’estime de soi. Jouer le général, je ne me sentais pas encore légitime. Je manquais de régularité mentale.
J’espère avoir progresser là dessus et je travaille pour. Les années passent mais les plus belles sont sûrement devant moi et je ne peux passer à côté bêtement." a t'il indiqué au cours d'une interview donné au Dauphiné.