...
Une trajectoire fulgurante
Imaginez vous cette histoire fabuleuse, en juin Emma Raducanu fait ses débuts sur le circuit WTA, à Nottingham, dans l'anonymat et s'incline d'entrée face à sa coéquipière Hart. Une semaine plus tard, toujours à Nottingham, elle atteint les 1/4 de finales d'un tournoi ITF 100.
Suffisant pour recevoir une wild card pour Wimbledon. Motivée pour justifier cette invitation, classée alors au 338e rang mondial, Raducanu se hisse ensuite en 1/8e de finale, devenant la plus jeune joueuse de son pays à atteindre ce stade.
Deux mois plus tard, elle a grimpé au 150e rang mondial et s'inscrit aux qualifications de l'US Open pour gagner sa place dans le grand tableau. Et la suite vous la connaissez...
La Britannique broie toutes ses rivales en devenant la première joueuse de l'histoire sortie des qualif, à atteindre une finale en Grand Chelem. Cerise sur le gâteau, elle n'a pas encore perdu un seul set.
"C'est une surprise ! Je n'y crois pas. Un choc. Fou. Tout ça ! Cela compte vraiment d'être dans cette situation. Je voulais jouer des tournois du Grand Chelem, mais je ne savais pas quand cela arriverait. Être en finale à ce stade de ma carrière... je n'ai pas les mots."
Il faut également souligner que Leylah Fernandez et Emma Raducanu possèdent toutes les deux une maman asiatique, de quoi les aider sur un plan mental ?
"Je pense qu'avoir une mère chinoise, cela m'a donné très tôt une discipline de travail. Je me suis beaucoup inspirée de Li Na. Sa confiance, surtout. Elle avait de grands atouts, son mouvement, sa mentalité.
Mais sa confiance était vraiment ce qui ressortait le plus pour moi. Je me rappelle l'avoir vue jouer (et gagner, en 2011) contre Francesca Schiavone en finale de Roland-Garros.
Un match long, difficile... Sa résilience me revient encore en tête aujourd'hui (6-4, 7-6 [0]), ce match est resté ancré dans ma mémoire, jusqu'à aujourd'hui." expliquait la Britannique en conférence de presse.