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Tilda Johansson stoppe provisoirement sa carrière
Au lendemain de l'annonce faite par Chloé Chevalier, c'est la biathlète Suédoise Tilda Johansson, victorieuse du classement général IBU Cup la saison dernière, qui annonce son envie de mettre sa carrière de côté.
"La dernière année a été extrêmement stressante , à la fois physiquement, mais surtout mentalement. J'ai beaucoup lutté avec la motivation, la volonté et la joie du sport. Cela m'a affecté mentalement, moi en tant que personne et mon bien-être aussi." écrit-elle sur Instagram.
« Le sport d'élite est dur, j'admire et admire tous ceux qui font partie de ce secteur. Mais, en ce moment, ce secteur n'est pas ce qu'il y a de mieux pour moi et c'est navrant car j'adore le biathlon.
Je ne pense pas que ce soit la meilleure chose pour moi en ce moment, ou du moins ça ne l'a pas été. J'ai essayé, mais je suis arrivé à la conclusion que le moment était venu d'agir et je vais donc prendre une pause indéfinie dans le biathlon pour me retrouver
.Ce que sera l’avenir reste à voir, mais maintenant je vais me concentrer sur moi-même et m’assurer de devenir la meilleure version de moi-même ! Merci à tous ceux qui croient en moi, m'aident et m'encouragent ."
Tilda Johansson, 24 ans, avait débuté sa saison en coupe du monde en participant aux épreuves d'Östersund, puis d'Hochfilzen, en tant que gagnante du général IBU Cup.
Mais faute de résultat, elle a été, comme Chloé Chevalier, reléguée à nouveau en IBU Cup. Elle était présente la semaine dernière à Martell, avant d'annoncer ce matin une éventuelle fin de carrière.
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En dehors de toute considération personnelle, il faut noter, dans le monde du biathlon, que de plus en plus de biathlètes arriver en coupe du monde, ont du mal à accepter, à digérer un retour dans l'anonymat de l'IBU Cup.
Un circuit, certes retransmis en LIVE sur certaines plates formes, mais ces courses se déroulent devant un public quasi absent et elles ne sont pas du tout rémunératrices pour les athlètes.
Les quotas, très serrés, donnés par l'IBU aux meilleures équipes, doivent-ils être revus à la hausse ?
On pencherait plutôt vers une solution donnant des quotas personnels pour, par exemple, les trois meilleurs de chaque étapes IBU Cup, qui pourraient participer la semaine suivante à une étape de coupe du monde.
Une solution qui n'alourdirait pas la liste de départ, et donnerait un gros intérêt supplémentaire au circuit B, tout en assurant une belle motivation chez tous les biathlètes.
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