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La chute de Filip Andersen
Souvenez vous du mois de décembre 2022, lorsque ce jeune biathlète Norvégien, alors âgé de 22 ans, termine 2e du sprint de Kontiolahti, puis 3e de celui du Grand Bornand.
Rapide sur les skis, précis au tir, il fait figure de grand espoir de la discipline et s'installe en équipe nationale. Un an plus tard, Filip Andersen confirme en s'offrant plusieurs places dans le Top 6.
Il semble sur les rails pour réussir une grande saison et puis tout va s'écrouler dès janvier 2023. Il se rate à Ruhpolding puis à Antholz, perd sa place en coupe du monde et termine l'hiver en IBU Cup, sans briller.
Filip Andersen va tout de même conserver sa place en équipe A et se préparer à nouveau avec Johannes Boe et les autres. Il est à nouveau plein d'ambition avant de se manquer en novembre sur les courses de sélection.
Il repart en IBU Cup mais là encore ça coince. Victime de la concurrence, Andersen est renvoyé au 3e échelon, dans l'anonymat de la coupe de Norvège où il ne parvient toujours pas à retrouver son niveau.
"C'est loin d'être le scénario de mes rêves. Les temps sont durs, je ne le nierai pas. Je n'ai pas de réponse claire quant à ce qui ne va pas : la saison a plutôt bien commencé, mais ensuite ma situation a empiré après les épreuves IBU Cup de Kontiolahti.
Mon corps ne réagit pas bien aux séances plus difficiles. J'ai l'impression de faire deux pas en avant à l'entraînement et trois pas en arrière en course. C'est difficile de trouver la motivation, mais j'essaie de penser à long terme." explique t'il sur le site de TV 2.
Pourtant à l'entrainement Filip Andersen montre de belles choses, comme le confirme Vetle Sjastad Christiansen qui a partagé quelques séances avec lui fin décembre.
"Nous nous sommes entraînés un peu ensemble, les séances étaient difficiles et il était du même niveau que moi. Mais la semaine suivante, je vais à Ruhpolding en coupe du monde et je gagne."
Et lui va en coupe de Norvège et ne termine même pas dans le top dix. C'est un peu incompréhensible même pour nous."
Filip Andersen, incrédule, va passer ensuite un bilan médical complet qui ne révèlera aucune anomalie.
"C'est dur. Le biathlon est une activité à laquelle je consacre ma vie, et quand les choses ne fonctionnent pas, c'est très frustrant. Une mauvaise course ressemble à une défaite. Cela devient presque une crise d’identité. »
Heureusement, dans ma sphère privée, ça se passe très bien. Je vis avec ma petite amie et elle me soutient contre vents et marées. Cela aurait été bien plus difficile sans elle."
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