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Les droits TV

Elvira Oeberg, deuxième de la coupe du monde de biathlon l'an dernier, a grandi en regardant chaque week-end les épreuves de coupe du monde de ski de fond, retransmises en direct sur les chaines publiques.

"Durant cette saison, il n'y a pas grand chose à faire alors tout le monde, en famille, se pose devant la TV et regardait chaque week-end les courses de ski de fond. Le biathlon est venu un peu plus tard." indique t'elle à FondoItalia.

"Mais depuis le début de la saison dernière tout a changé. Les droits de la coupe du monde de ski de fond ont été achetés pour la première fois de l'histoire par une chaine privée et payante.

Résultat beaucoup moins de monde regardent les courses et, en plus, ces courses sont toujours entrecoupées de pause publicitaires. 

Du coup le biathlon, toujours sur une chaine publique et gratuite en profite et bat des records d'audience. Le ski de fond a cassé sa tradition en changeant de chaine et de commentateurs." avoue Elvira Oeberg.

Cette problématique des droits TV sportifs est la même partout en Europe.

Faut-il privilégier une rentrée financière conséquente et se vendre aux chaines payantes, faut-il privilégier l'accès gratuit et une meilleure exposition au risque de perdre beaucoup d'argent ? 

La réponse n'est pas si simple et pourrait susciter, suivant le sport et le pays en question, de longs débats.