Stéphane Bouthiaux, DTN du biathlon français, met l'accent sur l'importance de renforcer la densité chez les garçons pour préparer l'avenir.
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L'importance de la préparation estivale
Depuis Chambéry, où il est venu assister au parcage du camion de fartage, pour l'été, dans les locaux du transporteur STEF, sponsor important de la Fédération Française de Ski, le patron de la discipline fait le point.
"Tous les clignotants sont au vert, aucun athlète n'est blessé et la récupération de la saison précédente s'est très bien déroulée." indique Stéphane Bouthiaux au Dauphiné.
"L'envie et la motivation sont au rendez-vous et cela crée une dynamique positive" qui espère-t-il, se traduira par des performances remarquables lors de la saison hivernale.
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Les ambitions masculines
Chez les hommes, la dernière saison n'a pas répondu aux attentes. Malgré de grandes ambitions, les résultats escomptés ont tardé à venir installant une spirale négative.
Toutefois, à force de persévérance et de travail, les biathlètes Tricolores ont réussi à rebondir pour terminer l'hiver de belle manière.
Pour Stéphane Bouthiaux, il est primordial de maintenir cette dynamique et d'utiliser ces résultats comme levier pour les défis futurs.
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Le groupe féminin : entre émulation et succès
Contrairement à leurs homologues masculins, les Françaises ont réussi une saison de rêve. Elles ont aligné les victoires, les podiums et les médailles d'or de décembre en mars, et seul le général de la coupe du monde n'aura pas été Tricolore.
La compétition interne et l'émulation naturelle dans le groupe des dames ont été des moteurs essentiels de la réussite. Cette gestion réussie renforce la dynamique positive et doit continuer à inspirer le groupe.
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La relance d'un groupe junior
Après un coup de gueule il y a deux ans concernant la suppression du groupe junior, Stéphane Bouthiaux se réjouit aujourd'hui des moyens mis à disposition de la relève.
La Fédération apporte à nouveau son soutien en instalant deux coachs pour encadrer les jeunes, deux véhicules et 70 journées de stage.
"Nous n’avons pas réellement une équipe de France juniors mais c’est tout comme . Nous repartons avec des jeunes, qui sortent des FOJE ou Mondiaux jeunes et qui ont été bien formés dans les comités.
C’est une grande bouffée d’oxygène. C’est la génération sur laquelle nous allons pouvoir compter pour 2030 et il ne fallait pas les rater.
C’est la seule solution pour regagner de la densité chez les garçons et de l’émulation à l’image de ce que se passe chez les filles." ajoute Stéphane Bouthiaux.
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